Ils sont poursuivis par l’auditeur général pour crimes de guerre et de haute trahison, Corneille Nanga et sa bande.
La cour militaire de Kinshasa/Gombe procède ce jour à l’ouverture du procès de ces accusés même si Corneille Nanga lui-même n’est pas encore arrêté.Et pour le ministre d’État à la justice et garde des sceaux Constant Mutamba cette procédure est prévue dans le code pénal congolais.
Constant Mutamba a au cours d’un briefing organisé par son collègue de la communication Patrick Muyaya, rassuré qu’il s’agit d’une procédure par défaut pour certains et contradictoire pour les autres. Il ne faut pas qu’on confonde, notre code de procédure pénale en ses articles 80 prévoit cette procédure a insisté le patron de la justice congolaise.
En l’en croire c’est un peu l’équivalent du procès par coutumance en droit comparé. Pour Constant Mutamba il s’agit d’un procès public et historique.
Pour rappel un proche de Corneille Nanga a été arrêté en janvier dernier en Tanzanie et présenté à la presse par les services de sécurité. Il avait cité plusieurs personnalités d’être de connivence avec Corneille Nanga chef de l’alliance fleuve Congo.
