Complicité, trahison ou passivité le procès Muangachouchou les kabilistes accrochés

Le procès du prévenu Edward Mwangachuchu n’a pas fini de mettre en nu les secrets de la gestion du pays par le régime Kabila. L’audience de vendredi 02 juin 2023 donne lieu à plusieurs questionnements. Poursuivi par le ministère public pour détention illegale d’arme de guerre ,le député Mwangachuchu appelle-lui plutôt à la responsabilité du ministre de l’intérieur qui lui avait donné l’autorisation en 2014. « moi quand j’ai demandé au ministre de l’intérieur une , il ne m’a dit d’aller voir le président de la République. Le ministre m’a demandé d’écrire et puis j’écris,il m’a octroyé l’autorisation et permis de port d’armes et ils m’ont envoyé dans d’autres services. Ils m’ont pris des photos,des empreintes digitales j’ai signé et puis on m’a remis l’arme » s’est défendu l’accusé visiblement dans des termes clairs et simples pour les congolais de la rue. Pourtant de l’avis du ministère public la détention d’une armée de guerre est conditionnée par une ordonnance présidentielle. Question, comment le ministre Richard Muyej a-t-il autorisé sachant que la détention d’une arme de guerre nécessite l’ordonnance présidentielle ? S’est-il passé de l’ancien président de la République Joseph Kabila , s’agit-il de l’ignorance des textes ou de la complicité ? Plus est la manière de gérer de ceux qui se présentent comme des modèles de la gestion de la chose publique. Le pays subi jusqu’ici les conséquences de la gestion chaotique de la kabilie qui a hypothéqué les ressources naturelles sans la moindre concession. Quoi qu’il en soit l’ancien ministre de l’intérieur Richard Muyej comme plusieurs officiers militaires et policières devront passés à la barre pour donner la lumière sur ce qui s’apparente comme un coup de casse contre les intérêts de la République.

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