Dès sa venue au ministère de l’environnement, les agents ont cru que leur souffrance serait abrogée et que leurs conditions de vie seraient nettement améliorées c’est la raison du slogan, je cite : « maman solution », mais hélas cela n’était qu’un rêve d’un sourd muet ; car la souffrance des agents de cette vice primature augmente du jour au jour son intensité.
En effet, l’enveloppe de leur prime spécifique pour des fonctions spéciales revue à la hausse par l’autorité budgétaire, le parlement, destinée pour le secrétariat général à l’environnement et développement durable a servie à alimenter les services connexes de ce ministère et non le secrétariat général lui-même entre autres l’ ACE (Agence Congolaise de l’Environnement), COMIFAC (Commission pour la Forêt de l’Afrique Centrale), ICCN (Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, FFN (Fonds Forestier Nationale), FIPE (Fonds d’Intervention pour la Protection de l’Environnement)… ACE, pour un effectif de moins de 120 agents, on leur accorde une prime de 3 milliards de franc congolais l’an.COMIFAC, pour un effectif de moins de 100 agents dont une grande partie engagée par madame Eve BAZAIBA alors que selon le cadre organique, il devrait être à 6 agents seulement, on lui accorde une prime de 1,99 milliards l’an, 95 % d’ailleurs de ces agents sont des nouvelles unités (NU) sans matricule de l’Etat congolais, les membres du parti à madame Eve BAZAIBA et une autre liste de ces nouvelles unités vient d’être ajoutée récemment au Ministère de budget pour leur mécanisation ; alors que le VPM de la fonction publique Jean-Pierre LIHAU EBUA a interdit toute mécanisation des nouvelles unités. Notons que ces nouvelles unités ont une prime mensuelle de 1 millions cinq cents milles par mois, dépassant 5 fois celle touchée par un agent sous statuts au secrétariat général avec numéro matricule…pour ne citer que cela.
On comprend alors que madame Eve BAZAÏBA milite pour l’amélioration de la qualité sociale des membres de son parti en les affectant dans des structures connexes dudit ministère (ACE, COMIFAC, FIPE, FFN, ICCN…) et s’enfiche complètement des conditions sociales et économiques des agents du secrétariat général, l’organe basique du ministère de l’environnement.
On doit cesser à dépouiller et à appauvrir le secrétariat général de ces attributions en créant des structures connexes pour caser les membres du parti au détriment de l’intérêt général des agents.
Il faut savoir que l’enveloppe de prime allouée au secrétariat général pour plus de 5000 agents est de 1,98 milliards l’an (cfr loi de finance pour l’exercice 2023) d’où l’impossibilité d’aligner une grande partie des agents plongés dans une misère noire indescriptible, occasionnant à cause de déboires devenus chroniques, des maladies cardiovasculaires et par conséquent la mort, car incapable de faire face aux soins et ordonnances médicales.
Les agents de ce ministère se retrouvent abandonner à leur triste sort face à l’inaction et l’insensibilité catégorique du cœur de madame par Eve BAZAIBA, croupissant ainsi dans une extrême pauvreté qui ne dit pas son nom, on note plus de 4000 agents identifiés non mécanisés au budget ordinaire pour le salaire mensuel, alors que d’autres ministres se battent pour l’amélioration de niveau social de leurs agents.
Que dire alors du slogan de ya Fatshi, je cite : le peuple d’abord ? Nous comprenons d’emblée que madame Eve BAZAIBA marche à contrecourant de la vision quinquennale de son chef et président de la république, son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo.
Ces agents sollicitent l’aide suprême du chef de l’Etat, quant à la sélection des acteurs qui doivent animer les institutions publiques en général et le ministère de l’environnement en particulier.
