Selon les experts, le recours à ces pratiques appauvrit le sol et l’empeche de vivre. “L’agriculture sur brulis est le principal moteur de la déterioration du sol et sa dégradation” soutient Josué Aruna expert en environnement et directeur executif de congo basin conservation society CBCS, une organisation non gouvernementale.
Utilisé depuis la nuit des temps par les indigènes pratiquant l’agriculture vivrière,cette pratique qui consiste à défricher un espace de foret en la brulant pour la cultiver par la suite, s’est avérée malheureusement à l’origine des mauvais rendements agricoles dans les villages, notamment dans les provinces forestières en RDC.
“J ai remarqué que quand on fait l’agriculture sur brulis, on détruit la structure écologique du sol et la biodiversité en termes de capacités écosystémiques c’est-à-dire les fonctions écologiques que le sol offrent pour la production agricole et la production des plantes, la biodiversité tant vegetale qu’animales” explique cet ambassadeur du climat dans le bassin du congo.Selon lui l’agriculture sur brulis accentue l’érosion du sol dans certains bassins versants du réseau hydrographique du bassin du congo.
Le sol perd ses capacités entrainant la dégradation du sol devenant vulnérable aux mouvements tels que les éboulements.
Ce genre des situations sont visibles sur terrain, causant il y a quelques mois des morts dans la région du Kivu, Ce qui est déplorable.
Or, les nations unies ayant décrété la décennie de la restauration, il est urgent de travailler à la resaturation des terres. Ce qui aura pour impact de contribuer à l’amélioration des récoltes et lutter contre la faim, objectif de dévelopement numéro un de l’agenda 2030 de l’Onu.
Utilisation des engrais chimiques“Quand il y a utilisation des produits chimiques , il y a concentration d’un élément, l’azote ou le phosphore. Cette présence d’éléments chimiques concentrés va étouffer l’evolution des micro-organismes dans le sol comme des vers des terres et autres; qui vont finir par disparaitre” revèle Roger Ngoy, ingérieur forestier.
Le recours aux engrais n’est pas sans conséquence, explique l’expert car il crée une dépendance. Le sol devient dépendant des engrais et n’a plus de vie car il ne peut plus vivre de ses propriétés. Le sol se constitue des micro organismes, or comme les microorgainsmes sont absents du sol, celui-ci, le sol donc, va disparaitre. Car à l’instar de tout être vivant, le sol né, viellit et meurt c’est-à-dire perd de sa subsatnce; s’il n’est pas entretenu.
Ainsi est il preconisé d’utliser le compost dans les champs. Des composés organiques placés sur le sol reveillent ou appellent les insectes et microorganismes qui viennent les décomposer. Ce qui favorise la renaissance du sol nutrutif capable de donner le nécessaire.
François Mukandila