Des maladies zoonotiques qui nous geuttent.

Les animaux fussent-ils de compagnie, deviennent des pièges des maladies dans l’environnement de l’homme.

Selon l’organisation mondiale de la santé, le nombre d’épidemies zoonotiques a augmenté de 63% en Afrique au cours de la décennie 2012-2022.La manipulation des animaux même morts constitue un facteur de risques. Certains bestiaux présentent des agents pathogènes pour l’homme. On en veut pour preuve l’apparition du virus Ebola en République démocratique du Congo dans les années 70 de suite de la consommation de la viande de singe par l’homme.Outre le singe, le c TVhien regardé depuis longtemps comme l’animal de compagnie le plus proche de l’homme, est à l’origine de la rage canine. Une maladie occasionnée par la morsure d’un chien ou chat non vacciné, elle est vachement mortelle si elle n’est pas prise en charge à temps.

Actuellement la variole du singe ou mpox enregistre une progression inquiétante, notamment dans la région du Kivu. Une menace accentuée par des mouvements de population, fuyant la violence armée orchestrée par des groupes rebelles bénéficiant des appuis extérieurs.Toutes ces maladies et d’autres, sont d’origine animale.

Or la RDC riche de sa biodiversité constitue un foyer propice à l’émérgence ou la réemergence des ces maladies.La meilleure approche de défense contre les zoonoses est la stratégie Une Santé ou One Health. Selon prof Nadège , coordinatrice de ce comité en RDC, les questions de santé doivent être traitées en impliquant la dimension environnementale. C’est l’occasion de mentionner ce colloque international One Health tenu à Kinshasa en mai dernier, avec l’idée de création d’un institut One Health pour l’Afrique.

L’homme de même que l’animal vivent dans un environnement. Celui ci doit être géré et sauvegardé de manière à prevenir et lutter contre l’émergence ou la réémergence des maladies infectieuses.

François Mukandila

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